Ca fiche le bourdon !

Publié le par jeejee27.over-blog.com

"Chaque année en europe 25000 personnes meurent à cause d'une bactérie résistante aux anti-biotiques" La phrase choc est passée quasiment inaperçue. Elle a pourtant été publiée le mois dernier dans l'une des plus prestigieuses revues médicales, "the Lancet" du 07/04.

A en croire la quinzaine de medecins, réanimateurs, infectiologues, épidémiologistes du monde entier qui ont pris la plume, les bactéries sont en train de gagner la partie.

A force d'être arrosées d'antibios, certaines de ces sales bestioles s'y sont habituées. Tandis que les medecins essaient  vaguement d'y aller mollo sur la feuile d'ordonnance, du coté des cochons, des poulets, des lapins, des vaches, des poissons d'élevage, ça ne s'arrange pas : on continue résolument de les bourrer d'anti-biotiques. Et 'the Lancet" d'expliquer que, dans certains pays, "c'est l'agriculture qui pose désormais le plus gros problème" . Non seulement, on piquouze le bétail quand il est malade, mais on lui en met aussi dans la gamelle.

Il faut dire que les anti-biotiques ont l'avantage de faire grossir plus vite et que, si en 2006, l'union européenne a bien pris soin de les interdire comme "simulateurs de croissance", les éleveurs restent autorisés à les délayer dans la patée pour prévenir les maladies...Heureusement, notre ministre de l'agriculture Bruno Le Maire, est en train de nous concocter un plan censé réduire de 25 % d'ici à 5 ans, la quantité d'anti-biotiques utilisés dans les élevages français.

 

La solution contre les bactéries devenues anti-biorésistantes est-elle au fond du pot de miel ? Depuis l'antiquité, on connaît les vertus anti-microbiennes et cicatrisantes du nectar des dieux.

Des chercheurs britanniques de l'université de Cardiff viennent de montrer que le miel peut même zigouiller des streptocoques et des staphylocoques dorés qui résistent aux anti-biotiques. Tout ça parcequ'il contient de l'eau oxygénée et un tas d'enzymes anti-bactériennes sécrétées par les abeilles.

Problème : depuis quelques années, la population des butineuses périclite sans que l'on sache vraiment pourquoi...

(Pesticides ? Plus de fleurs dans les champs ? Les avis ne manquent pas)

 

On va finir par croire qu'on n'a pas de pot.

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